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Le 10 décembre 2022, à Woluwé-Saint-Lambert, l’Institut royal des élites du travail de Belgique (IRET), a décerné à Steven Decorte de Dfisc de Bruges la distinction d’or du Lauréat du Travail dans le secteur de la comptabilité. Le titre de Lauréat du travail fait partie d’une longue tradition visant à rendre hommage aux citoyens pour leur engagement professionnel.
Le comité organisateur a félicité Steven pour ses années d’esprit d’entreprise, sa pensée innovante, mais en a surtout profité pour attirer l’attention de manière positive sur le métier d’expert-comptable. Jochen Moyson, collègue de Steven, a reçu la distinction d'argent du Lauréat du travail. Dfisc a donc été récompensé à deux reprises.
Pourquoi trouvez-vous qu’il s’agit d’une reconnaissance importante ?
Steven « Je ne suis pas vraiment homme de récompenses ou de titres. Par nature, j'y attache peu d’importance, mais je trouve important de mettre en lumière le métier d’expert-comptable. Et les prix ou les distinctions peuvent vous y aider. J'éprouvais une certaine nervosité à l'idée d'annoncer à l'IRET que je pouvais concourir pour le Golden Award. Il y a dix ans, en tant que jeune expert-comptable, j’ai déjà reçu la distinction de bronze. »
Steven « Je ne suis pas vraiment homme de récompenses ou de titres. Par nature, j'y attache peu d’importance, mais je trouve important de mettre en lumière le métier d’expert-comptable. Et les prix ou les distinctions peuvent vous y aider. J'éprouvais une certaine nervosité à l'idée d'annoncer à l'IRET que je pouvais concourir pour le Golden Award. Il y a dix ans, en tant que jeune expert-comptable, j’ai déjà reçu la distinction de bronze. »
La numérisation est plus une opportunité qu’un défi.
Comment voyez-vous l'évolution du secteur comptable ?
Steven : « Nous évoluons dans un secteur confronté à de nombreux défis, mais en tant qu’administrateur de Dfisc, j’ai une vision très positive de l’avenir. La numérisation a pris une ampleur considérable dans le monde de la comptabilité. Pour moi, celle-ci représente plus une opportunité qu’un défi.
C’est une période plutôt difficile, mais aussi très agréable, d’être actif dans ce secteur. Les services d’un bureau comptable évoluent. La routine, c'est du passé ! C’est une période où l’on peut se distinguer en tant que bureau, mais cela demande énormément de flexibilité à tous les niveaux : des collaborateurs à l’accueil aux gestionnaires de dossiers en passant par les associés. »
Qu’est-ce qui distingue Dfisc ?
Steven : « Je pense que notre bureau, comme la plupart des autres, repose sur deux piliers. Il s’agit d’une part des clients et d’autre part des collaborateurs. Dfisc a fait un choix clair pour quatre secteurs cibles : les consultants freelance, les professions libérales, la construction et le non-marchand.
Nous pouvons ainsi offrir davantage de conseils sur mesure à nos clients. Le deuxième pilier, tout aussi important, est celui des collaborateurs. Un personnel qui donne le meilleur de lui-même au quotidien. Dfisc veut leur offrir un bon équilibre travail-vie privée. En tant que bureau de taille moyenne, nous pouvons prendre des décisions plus rapidement et ainsi réagir plus rapidement. »
Il n'y a pas si longtemps, vous avez changé le look & feel de Dfisc. En quoi est-ce important ?
Steven : « C’est lié à l’identité. Je trouve que faire des choix est très important et ce branding m'y aide. Le type de clients de Dfisc est désormais beaucoup plus clair.
La tenue d’une comptabilité correcte est pour nous le minimum olympique. Il s’agit d’interpréter correctement les chiffres et surtout de les traduire en conseils (financiers). D’où le slogan : votre rêve en chiffres avec des conseils. Cela me procure une incroyable satisfaction d’accompagner les clients dans la croissance de leur entreprise. Selon moi, c'est la raison d’être d’un expert-comptable. »
Une belle image de marque d’employeur aide-t-elle à attirer de nouveaux talents ?
Steven « Oui, mais ce n’est pas mesurable. Ce n'est d’ailleurs pas non plus pour cela que nous le faisons. Nous le faisons parce que nous voulons que notre personnel se sente comme à la maison. Un employeur familial stable, où les opinions et projets individuels ont une chance.
J’aime voir les gens évoluer au sein de l’organisation. En outre, nous voulons également montrer au monde extérieur quelle entreprise nous sommes. »
Nous examinons davantage les compétences et le caractère d’un candidat-collaborateur que le diplôme.
Trouver des experts-comptables expérimentés n’est pas chose facile aujourd’hui. Recruterez-vous dès lors des personnes qui n’ont pas de formation en comptabilité ?
Steven « Nous restons à l’origine un bureau d'experts-comptables, soyons clairs. Comme bon nombre de mes collègues, nous sommes à la recherche de gestionnaires de dossiers expérimentés. Nous examinons toutefois davantage les compétences et le caractère du candidat et un peu moins le diplôme.
En outre, nous disposons dans notre agence d’un Management Assistant et d’un coordinateur Client Service. Des experts freelance issus de différents domaines complètent l’équipe. »
À l’été 2020, Dfisc était l’un des membres fondateurs de Complium, un partenariat composé de huit bureaux progressistes et indépendants. Qu’est-ce qui vous a réuni ?
Steven « Surtout la vision d’avenir du secteur. En regardant tous dans la même direction, on peut réaliser de belles choses. Dès le démarrage, nous avons défini quelques objectifs. Des projets numériques, les défis RH d’aujourd’hui, l’élaboration d’une offre de services plus large et la mise en place d’un parcours d’apprentissage commun.
Le but n’est pas que des bureaux Complium portant le même nom et le même branding apparaissent bientôt dans les rues. Nous restons tous des bureaux individuels, qui présentent parfois de très fortes différences, mais qui sont disposés à travailler sur certains projets et à faire ainsi la différence. Les bureaux intéressés peuvent toujours consulter le site Internet de Complium. »
Danny De Pourcq