Une formation de cuisinier comme bouée de sauvetage
« Il y a quelques années, mon emploi de salarié était devenu trop pénible. Je ne me serais jamais attendu à faire un burn-out, même si cela ne m’a pas surpris, en définitive. Pendant des années, j’ai tout mis de côté pour mon travail. Dans le secteur bancaire, le rapport entre votre rémunération fixe et votre salaire variable est souvent totalement biaisé. Vous vous donnez à 300 % pour obtenir le plus de commissions possible. J’ai fini par en payer les frais. »
« Le burn-out, c’est effrayant. Une fois arrivé au supermarché, je ne savais plus ce que je venais chercher. Je me suis fait aider par des psychologues, un coach… et j’ai commencé une formation de cuisinier chez Spermalie. J’ai toujours été intéressé par les casseroles de ma mère. Lors de nos fêtes de famille, nous n’allions pas chez le traiteur : c’est toujours moi qui cuisinais. Au début, ma formation de cuisinier était surtout une forme de détente, mais c’est devenu bien plus que cela. »