Olga, indépendante : « Mon passage en société m’a donné un nouvel élan après un début hésitant »

Dans la série « Témoignages de starters », nos « Starters », qui ont récemment créé leur propre entreprise, partagent volontiers leurs premières expériences avec vous. Olga De Jongh (36 ans) a découvert le life coaching dans sa vie personnelle et a décidé d’en faire son métier. Avec son ami, elle crée une société. Pourquoi a-t-elle pris cette décision ? Et comment s’est déroulé son départ en tant qu’indépendante ?

Olga De Jong Psychothérapeute Infobulle de l'image : Olga De Jong Psychothérapeute Affiliée depuis 2013

Un départ hésitant

« J’avais déjà demandé un numéro d’entreprise en 2013, lorsque j’entamais des études complémentaires en psychothérapie et que j’ai commencé peu après à travailler comme indépendante dans un cabinet collectif. J’hésitais énormément à l’époque, car je suis en fait criminologue de formation. Fouiller dans le passé des individus n’était pas vraiment ce qui m’intéressait, en réalité. Heureusement, j’avais découvert le life coaching. Me concentrer davantage sur l’avenir a été salutaire pour moi. J’ai donc décidé de continuer à évoluer dans cette direction. »

« Le life coaching m’a aussi beaucoup apporté sur le plan personnel. J’ai longtemps dû faire face à la boulimie et à l’alimentation-réconfort. J’ai essayé différents régimes, mais aucun ne m’a aidée sur le long terme. À cette époque, j’étais déjà intéressé par le life coaching et j’en parlais souvent avec une amie qui est coach de vie. Je me suis peu à peu libérée de mes problèmes et j’ai eu l’idée d’en faire également mon métier. »

« Je suis une vraie perfectionniste, ce qui m’empêche fréquemment de prendre des décisions. Une échéance concrète m’aide à ne pas reporter mon passage à un statut d’indépendante à titre principal. »

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Olga De Jong Titulaire d’une profession libérale

Transformations retardées


« Il y a six ans, mon ami et moi avons acheté une ancienne maison de maître près du centre de Bruges. Cet endroit était une bonne chose, mais ne constituait pas notre priorité. Nous recherchions avant tout une maison comprenant un espace professionnel  doté d’un accès séparé. Comme nous avons fait des projets en fonction de mon activité, il a fallu attendre encore un certain temps avant que cela ne se concrétise. »


« Il y a trois ans, nous avons emménagé après une première série de travaux de rénovation. À l’époque, nous étions encore de jeunes parents : notre fils avait déjà trois ans, mais notre fille à peine un an. Nous réalisons la plupart des rénovations nous-mêmes et ces dernières années, l’achat de matériel n’a pas été une partie de plaisir. Tout cela a considérablement retardé les travaux et donc l’ouverture de mon cabinet. »

Cours et bouquins


« En 2020, j’ai décidé de faire le nécessaire pour ouvrir mon propre cabinet. J’ai encore un emploi de salariée, mais l’objectif est de devenir indépendante à titre principal en 2024. Je suis une vraie perfectionniste, ce qui m’empêche fréquemment de prendre des décisions. Une échéance concrète m’aide à ne pas reporter ma démarche. »


« J’ai décidé de continuer à suivre le plus de formations possible l’an prochain et de m’instruire sur le life coaching. Je me suis déjà plongée dans l’entrepreneuriat, entre autres en suivant des cours de marketing et de copywriting. J’ai également beaucoup apprécié la plateforme Start&GO, une initiative de la province de Flandre occidentale. On y trouve notamment des formations gratuites et des événements de réseautage pour les starters. »

Transparence et dialogue

« Je n’avais pas encore de plan financier pour mon entreprise personne physique, mais c’était obligatoire et absolument nécessaire pour notre société. Nous avons élaboré ce plan pour les trois prochains exercices comptables, ma partie n’étant que très prévisionnelle. Je devais encore démarrer mes activités, mon ami a déjà tout plein de projets en cours. Nous ne voulions donc pas être trop ambitieux dans nos prévisions. Nos résultats ne peuvent donc qu’être plus positifs. »


« Combiner des activités nécessite une transparence et un dialogue, surtout avec votre partenaire. Vous liez tout de même vos destins sur le plan professionnel. L’un des grands avantages est que l’on peut exploiter les points forts de chacun. Mon ami est par exemple un peu moins doué pour les tâches administratives que moi (rires). »

« L’un des grands avantages est que l’on peut exploiter les points forts de chacun. Mon ami est par exemple un peu moins doué pour les tâches administratives que moi (rires). »

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Olga De Jong Titulaire d’une profession libérale

Optimisation fiscale


« Nous rentrons le plus de frais possible et demandons conseil à notre comptable à ce sujet. Pour l’instant, il s’agit surtout des frais de rénovation de mon cabinet, mais aussi de mes dépenses pour ma formation et l’achat de livres. Mon ami prépare la déclaration TVA et la transmet chaque trimestre à notre bureau comptable. Avant, une connaissance suivait ma comptabilité, mais pour la société, faire appel à un plus grand bureau nous a semblé plus approprié. Cela nous rassure encore un peu plus. »

Sur la bonne voie

« La combinaison de mon entreprise débutante et d’un emploi de salariée m’a offert une sécurité à long terme. Mais maintenant que mon entreprise commence à se développer, la situation se complique. Le marketing, en particulier, puise beaucoup d’énergie, car ce n’est pas mon activité préférée. Mais pouvoir se vendre est crucial pour commencer une activité d’indépendant•e. Sans compter ma famille, bien entendu. « Je suis bien plus sûre de moi qu’il y a deux ans. J’ai l’impression d’avoir choisi la bonne voie. »

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